Avant même de se lancer dans l’aventure de la création d’entreprise, de nombreux porteurs de projet ont besoin de se rassurer sur de nombreuses s questions.
Valoxy, cabinet d’expertise comptable dans les Hauts de France, aborde dans cet article les thèmes suivants :
- Qui sont des créateurs et quelles sont les raisons qui les ont poussés à se lancer dans la création d’entreprise ?
- Quelle est la manière de protéger son patrimoine personnel lors d’une création d’entreprise ?
- Quelles sont les principales formations pour la création d’entreprise ?
- Quel régime matrimonial choisir lors de la création d’entreprise ?
Qui sont les créateurs d’entreprise en France ?
Le profil du créateur d’entreprise en France est un homme ou une femme de 30 – 45 ans (l’âge moyen des entrepreneurs est de 38 ans), de formation initiale plutôt hétérogène selon les secteurs d’activité. Les indépendants (hors professions libérales) sont nombreux à avoir débuté en tant qu’employé ou ouvrier. Les principales motivations des créateurs d’entreprise sont :
- Etre indépendant (54%)
- S’épanouir (38%)
- Réaliser un rêve (30%)
- Se lancer un défi (30%)
- Gagner plus d’argent (28%)
- Mettre en œuvre une idée nouvelle (22%)
- Changer d’horizon (20%)
Si 50% des créateurs d’entreprise sont d’anciens salariés, 17% sont d’anciens chômeurs et 14% d’anciens dirigeants.
Les entrepreneurs travaillent en moyenne plus de 55 heures par semaine. 62% d’entre eux pensent évidemment que le statut de salarié serait plus avantageux en matière de durée de travail et de nombre de jours de congés annuels.
La moitié des indépendants ont un revenu supérieur à 16 600 € par an et 10% dégagent un revenu supérieur à 63 100 €.
Création d’entreprise : comment mettre son patrimoine personnel à l’abri ?
Vous êtes créateur d’entreprise et souhaitez protéger votre patrimoine personnel ? Attention, car certains statuts ne vous assurent pas contre le risque encouru, et, par ailleurs la souscription d’une caution personnelle accentue fortement le risque pris.
Pour mettre son patrimoine à l’abri d’éventuels créanciers, la première des démarches à effectuer pour le créateur d’entreprise est de séparer son patrimoine personnel de celui de son entreprise en créant une EIRL, ou une société qui dispose d’une personnalité morale propre (SARL, SAS, …).
Le plus grand risque encouru par un dirigeant d’entreprise provient du mode d’exploitation choisi.
Lors de la création d’entreprise (et de son exploitation), limitez vos cautions personnelles (ou sur vos biens propres), car cette démarche constitue un vrai danger. Si vous y êtes contraint, pour limiter le risque, vous pouvez :
- souscrire une caution réelle, c’est-à-dire engager un bien particulier en garantie du paiement d’une dette, vous éviterez ainsi d’engager la totalité de vos biens pour le paiement de vos dettes,
- limiter la caution à 50% du montant emprunté, en faisant prendre en charge le risque par un organisme de contre garantie national ou régional : OSEO, Nord actif, …
- négocier la durée de la caution et veiller à ce qu’elle ne soit pas transmissible à vos héritiers en cas de décès.
Une fois la dette remboursée, n’oubliez pas de faire une main-levée de caution afin que cette dernière ne soit pas réutilisée pour un futur emprunt par des banquiers parfois peu scrupuleux.
Rémunération
Une fois la création d’entreprise faite, pensez à vous rémunérer de manière raisonnable et régulière et préparez-vous au pire en économisant ou en souscrivant une garantie sociale adaptée, surtout lorsque tout va bien. En parallèle vous pouvez créer une holding. Elle sera une structure intermédiaire utilisable lors de la transmission de l’entreprise ou d’un besoin de financement.
Par ailleurs, adapter votre régime matrimonial avant votre création d’entreprise permet de protéger les biens de votre conjoint de la saisie des créanciers.
Enfin, pour limiter le risque inhérent à toute création d’entreprise, vous pouvez souscrire une assurance vie dont les montants ne peuvent être saisis par des créanciers, ou créer une SCI qui protégera l’immeuble au regard du risque dans la société d’exploitation.
Créateur d’entreprise : quelle formation avant la création ?
Les qualités personnelles, le savoir-faire et une bonne préparation du projet de création d’entreprise sont des facteurs de réussite importants pour le futur dirigeant. Mais cela ne suffit pas toujours.
Pour être en mesure de diriger son entreprise et de prendre les bonnes décisions, le futur dirigeant doit prendre conscience des compétences nécessaires à l’exercice de son nouveau métier : élaborer la stratégie, manager, comprendre les rouages économiques et financiers internes et externes, connaître les aspects juridiques, maîtriser les outils nécessaires à la gestion et au développement commercial, comprendre la comptabilité et la fiscalité….
En se formant avant de se lancer, le créateur d’entreprise est souvent mieux armé et plus crédible pour négocier et défendre son projet, notamment auprès des organismes financiers et des partenaires.
Certains organismes tels les BGE, les CCI dispensent des formations « création d’entreprise » pour accompagner les porteurs de projet, les futurs repreneurs et les jeunes entrepreneurs dans la prise de fonction de dirigeant.
Accompagnement
Il existe d’autres possibilités (nationales ou régionales) de vous faire accompagner. Les associations Réseau Entreprendre, Audace, LMI (agglomération lilloise)… Mais aussi certains experts-comptables, comme Valoxy, sont prêts à accompagner les créateurs d’entreprise bénévolement ou à moindre coût pour les aider à se lancer…
N’hésitez pas à nous appeler ! Nous accompagnons les créateurs d’entreprise sur toute la France : Cela fait partie de notre « projet d’entreprise ».
Créateur d’entreprise : quel régime matrimonial avant de se lancer ?
Le type de régime matrimonial du futur dirigeant peut avoir des conséquences importantes. (compte tenu des risques que représente la création d’entreprise).
Dans tous les cas, le créateur d’entreprise doit veiller aux implications de son activité professionnelle sur les intérêts de sa famille mais aussi prévoir les conséquences sur l’entreprise en cas de séparation.
Si vous n’avez pas de contrat de mariage, vous êtes sous le régime de « la communauté réduite aux acquêts ». Dans ce régime, seuls les biens propres (bien acquis avant mariage ou succession) sont protégés. En cas de divorce, le conjoint du créateur d’entreprise pourra disposer de 50% de la valeur de l’entreprise. (sauf si les parts ont été acquises via des biens propres).
S’il n’y a pas de régime matrimonial, disons que le régime le plus sécurisant dans le cadre d’une création d’entreprise est sans aucun doute celui de « la séparation de biens » qui protège la famille en cas de difficulté, ou le créateur d’entreprise en cas de divorce.
Pensez donc, avant la création de votre entreprise, à analyser l’impact de votre régime matrimonial en consultant un notaire.
Expert-comptable : partenaire privilégié durant la création d’entreprise
Vous venez de vous lancer dans la création d’entreprise ? Il est vivement recommandé de vous faire accompagner par un expert-comptable. En effet, un expert-comptable ne gère pas simplement l’aspect purement « comptable » de votre société. Ce professionnel conseille le dirigeant aussi bien en matière fiscale, juridique et sociale.
De plus, l’expert-comptable est présent tout au long de la vie de la société, de la création d’entreprise à la transmission, tout en passant par le développement de la société. Valoxy vous propose d’aborder les points suivants :
- Utilité d’un expert-comptable pour la création d’entreprise
- Le conseil spécialisé : un des atouts principaux de l’expert-comptable
Utilité d’un expert-comptable pour la création d’entreprise
L’expert-comptable accompagne le porteur de projet tout au long de la création d’entreprise. C’est parce qu’il connaît bien l’entreprise en création, son dirigeant, mais aussi de nombreux autres projets qu’il peut donner des conseils pertinents au dirigeant. (Voir notre article L’expert-comptable partenaire des dirigeants et créateurs.)
L’expert-comptable est un partenaire privilégié du créateur car il donne des conseils d’ordre technique (comme le choix des statuts), mais également des conseils plus généraux tels que la recherche de financement pour l’entreprise.
Ainsi, il faut considérer l’expert-comptable comme un véritable partenaire du dirigeant et non pas comme un simple sous-traitant. Se contenter de lui demander de réaliser la comptabilité reviendrait à se priver de conseils souvent pertinents.
Le conseil spécialisé : un des atouts principaux de l’expert-comptable
La qualité du conseil de l’expert-comptable se base sur l’accompagnement du dirigeant dans de nombreux domaines stratégiques.
En effet, l’expert-comptable évolue au milieu de nombreux clients. Cela lui permet d’avoir un regard général sur les actions à mener. Tout en restant neutre et en conservant la plus stricte confidentialité. Sa situation lui permet de connaître l’économie, l’actualité fiscale, sociale, comptable… Par ailleurs l’Ordre des Experts-Comptables lui impose de suivre régulièrement des formations en rapport avec le métier. Cela l’oblige à actualiser ses conseils.
Ce conseil se fait en collaboration étroite entre l’expert-comptable et le dirigeant d’entreprise. Pour que cela fonctionne, le client a lui aussi des obligations. Apporter régulièrement ses pièces comptables, ou tout autre document indispensable au suivi de l’entreprise.
Vous souhaitez plus d’informations sur la création ? Consultez nos articles sur le blog de Valoxy :