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Petit lexique du réchauffement climatique à usage des entreprises

De nombreux pays, états, collectivités, villes et entreprises s’engagent et se mobilisent dans la lutte contre le réchauffement climatique. Leurs actions en faveur du climat, qu’ils soient le fait d’accords internationaux, d’initiatives locales ou de combats quotidiens, contribuent à diminuer les émissions de CO2 (dioxyde de carbone), luttent contre l’effet de serre, et promeuvent la « neutralité carbone ».

S’il est important de connaître le cadre règlementaire, les outils financiers et les actions publiques à destination des TPE/PME, il est aussi nécessaire de savoir de quoi on parle !

Valoxy, cabinet d’expertise comptable dans les Hauts de France, propose dans cet article un petit lexique du réchauffement climatique à usage des entreprises.

 

Les gaz à effet de serre (GES)

Les GES, ou gaz à effet de serre (vapeur d’eau, gaz carbonique, ozone, méthane, etc.) laissent passer presque tout le rayonnement solaire vers la surface du globe terrestre, alors qu’ils bloquent le rayonnement infrarouge émis par la Terre : la chaleur est piégée.

Phénomène naturel, l’effet de serre entraîne ainsi une élévation de la température à la surface de la terre. De plus, les activités humaines génèrent d’autres gaz qui modifient la composition chimique de l’atmosphère, augmentent la concentration des GES, et créent un effet de serre “additionnel”, en grande partie responsable du réchauffement climatique actuel.

Calculées en équivalent CO2, les émissions de GES sont dues à l’utilisation des énergies fossiles (pétrole, gaz et charbon) dans toutes les activités (transports, procédés industriels, agriculture, chauffage, éclairage, etc.).

La couche d’ozone

L’ozone est un gaz utilisé pour de nombreuses applications industrielles, notamment pour le traitement et la purification de l’eau. Il est toxique si on en respire une grande quantité.

Dans l’atmosphère, on trouve du “bon ozone”. Celui-ci a un rôle protecteur, en filtrant les UV solaires. On trouve aussi le “mauvais ozone”, qui est la conséquence des activités humaines et notamment des gaz d’échappement. C’est ce dernier qui fait l’objet d’un suivi, comme les “alertes sur la qualité de l’air » en période de fortes chaleurs (pic d’ozone). La couche d’ozone joue un rôle, elle aussi, sur le réchauffement climatique

Le trou de la couche d’ozone

La dégradation de la couche d’ozone provient essentiellement des CFC (chlorofluorocarbures). Il s’agit de gaz dont les effets perdurent pendant des dizaines d’années. On les utilise principalement dans les aérosols et les systèmes de réfrigération. Les gaz les plus nocifs ont été progressivement interdits depuis le Protocole de Montréal (1987). Le “trou de la couche d’ozone, au dessus de l’Antartique, est pratiquement résorbé.

 Qu’est-ce que l’empreinte carbone ?

L’empreinte carbone, c’est la quantité de carbone, généralement exprimée en tonnes, rejetée dans l’atmosphère par une personne, une organisation, ou une entreprise, au travers de sa consommation en énergie(s) et en matières premières.

C’est donc la mesure du volume de CO2 (dioxyde de carbone) émis par la combustion d’énergies fossiles. (Pour mémoire, en moyenne, l’émission de CO2 d’un ménage français est de 16,4 tonnes par an).

 Qu’est-ce que la neutralité carbone ?

La neutralité carbone est le fait, pour une entité donnée (un pays, mais aussi une entreprise, une ville, une école, etc.) :

  • de pas émettre de gaz à effet de serre (GES),
  • ou d’en absorber autant qu’elle en émet.

Qu’est-ce que le marché carbone ?

Le marché du carbone est un outil qui a pour objectif de réduire les émissions de gaz à effet de serre. Il fait payer les émetteurs de carbone, selon le principe “pollueur-payeur”.

En fixant un plafond aux émissions de carbone, et en distribuant des “quotas d’émission de GES”, l’Europe impose aux installations polluantes d’acheter des “droits carbone” (aussi appelés “droits à polluer”) si elles veulent dépasser ces limites. En diminuant régulièrement les quotas, le “marché carbone” incite ainsi les industriels à réduire leurs émissions, (par exemple en diminuant leur consommation d’énergie, ou en utilisant des énergies renouvelables plutôt que des énergies fossiles). Voir aussi notre article (« La réforme du marché du carbone« ).

Le marché du carbone est également appelé système d’échange de quotas d’émission de gaz à effet de serre (SEQE).

Qu’est-ce qu’une écotaxe ?

Une écotaxe (par exemple, la taxe carbone ci-dessous) est une taxe qui vise à faire payer les dommages sur l’environnement à ceux qui en sont la cause, toujours selon le principe du “pollueur – payeur”. Elle peut alimenter un “fonds vert”, qui financera des actions en faveur du climat (plantations de forêts, etc.), et contribuera à atténuer les effets nocifs des pollueurs sur l’environnement.

Qu’est-ce que la taxe carbone ?

La “taxe carbone” dépend de la quantité de gaz à effet de serre émise par un produit. Elle renchérit le prix final de l’essence, du gazole, du fioul et du gaz naturel. Exprimée en euros par tonne de CO2, elle est payée par les particuliers et les entreprises. Son niveau augmente régulièrement pour inciter à réduire l’usage des énergies fossiles. Les exemples ? Changer de voiture, isoler les bâtiments,  s’équiper de machines moins consommatrices, etc. (voir aussi notre article Le malus automobile)

Passée de 7 euros en 2014 à 44,60 euros en 2018, son augmentation prévue début 2019  à 55 euros a été l’une des causes du mouvement des gilets jaunes.

Qu’est-ce qu’un puits de carbone ?

Un puits de carbone est un “réservoir” qui capte et stocke le carbone atmosphérique dans la végétation et les sols. Les principaux puits de carbone sont les océans et les forêts, mais aussi des  milieux naturels particuliers, comme les tourbières, etc.

Ce “piégeage” du carbone se fait par des mécanismes naturels (photosynthèse, calcification, etc.). Les recherches avancent cependant pour capturer le carbone de manière artificielle. Il serait alors stocké dans des formations géologiques profondes ou dans les océans. Cela permettrait de lutter contre le changement climatique.

Qu’est-ce que l’ADEME ?

L’ADEME (Agence De l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie) est une agence gouvernementale. Elle participe à la mise en oeuvre des politiques publiques de l’environnement, de l’énergie et du développement durable.

L’ADEME accompagne les entreprises, les collectivités locales, les pouvoirs publics et le grand public dans leur démarche environnementale. Elle aide au financement de projets (de la recherche à la mise en œuvre) dans ses domaines d’intervention, grâce à ses capacités d’expertise et de conseil. (https://www.ademe.fr/lademe)

Qu’est-ce que le GIEC ?

Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC, ou IPCC en anglais pour Intergovernemental Panel on Climate Change) est un organe des Nations Unies. Il se charge de fournir aux décideurs des évaluations scientifiques régulières du changement climatique, de ses impacts et de ses risques futurs. Il propose des options d’adaptation qui permettront d’élaborer des politiques liées au climat.

Des centaines de scientifiques de renom à travers le monde rédigent des rapports scientifiques sur l’évolution du climat. Le GIEC lui-même recrute des centaines d’autres experts pour collecter leurs données, les valider, et les résumer afin de fournir une expertise complémentaire dans des domaines spécifiques. En dernier ressort, des milliers d’autres experts contribuent aux rapports en qualité de “réviseurs”. Ils garantissent ainsi la prise en compte de tous les points de vue de la communauté scientifique.

(Voir leur site : https://archive.ipcc.ch/home_languages_main_french.shtml)

Qu’est-ce que le Réseau Action Climat ? Climate Act Network (CAN)

Créé en 1996 avec l’objectif de parler d’une seule voix pour peser davantage sur les décideurs, le Réseau Action Climat (RAC) est une fédération d’associations sensibilisées au réchauffement climatique. Il représente le milieu associatif dans les conférences internationales sur le climat (Accord de Kyoto en 1997, COP 21 de Paris en 2015 par exemple)

Le RAC est lui-même le représentant français d’un réseau européen et mondial de près de 1100 ONG à travers la planète. Ce réseau se donne pour but d’inciter les gouvernements et les citoyens à prendre des mesures pour limiter l’impact des activités humaines sur le climat.

https://reseauactionclimat.org/association/histoire-valeurs-missions/

 

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