Le résultat analytique correspond à la différence entre le produit des ventes de biens et services, et leur coût de revient. Bien souvent, le résultat analytique global de l’entreprise (qui est égal au résultat comptable) peut se décomposer en plusieurs résultats analytiques. Ceux-ci permettent d’étudier la performance de plusieurs unités, biens ou services de l’entreprise. La composition des différents résultats analytiques dépend de la nature de l’activité, de l’organisation de l’entreprise et de la manière dont la direction souhaite suivre la performance financière.
Valoxy, cabinet d’expertise comptable dans les Hauts-de-France, explique le résultat analytique.
Un indicateur de performance
La réglementation n’impose pas aux entreprises françaises d’établir une comptabilité analytique. Cependant, suivre les résultats analytiques de l’entreprise est une décision de gestion qui est généralement prise par la direction.
Il permet ainsi d’étudier la rentabilité d’une partie de l’organisation. Mais il n’y a a pas une manière réglementaire ou prédéterminée de construire un suivi analytique ! Tout dépend en effet de l’activité de l’entreprise et de son organisation. En regroupant les résultats analytiques de l’entreprise on comprend comment se forme son résultat comptable. Ainsi, on peut étudier la rentabilité des produits en segmentant l’activité de l’entreprise en fonction des biens et/ou services qu’elle commercialise, des unités de production en segmentant par établissement, par service, …
Etablir le résultat analytique par la méthode des coûts complets
La méthode des coûts complets permet donc d’étudier le coût de revient d’un produit ou d’un service. (combien ce produit ou ce service coûte à l’entreprise ?). Le résultat analytique sert à comprendre combien un produit (un service, un établissement, …) fait gagner à l’entreprise.
Les charges spécifiques
Lorsqu’on construit le résultat analytique d’une entreprise, l’objectif est de le faire « à périmètre constant ». On pourra ainsi suivre son évolution et mesurer la performance des actions menées. Pour autant, certaines charges sont difficiles à affecter,
- soit parce qu’elles ne représentent pas forcément un flux financier que l’on peut anticiper,
- soit parce qu’elles sont inattendues.
Parmi ces charges, on retrouve notamment :
- les charges supplétives :
- les heures supplémentaires,
- les honoraires d’un consultant,
- …
- Les charges non incorporables (charges qui ne peuvent être attribuées à une activité) :
- contraventions,
- frais de réception,
- dépréciations et moins-values,
- …
Cependant, certains retraitements devront être faits pour retrouver le résultat analytique à partir du résultat de comptabilité générale.
Cet article vous a intéressé ? Dites-le nous dans les commentaires ci-après ! Vous souhaitez plus d’informations sur la comptabilité analytique et son résultat ? Retrouvez nos autres articles sur le blog de Valoxy :