Il y avait le Chief Executive Officer (CEO), dénomination anglaise et terme à la mode pour désigner le directeur général (DG) de l’entreprise. On trouvait aussi le Chief Data Officer (CDO), en charge de la gestion des données. Il y avait encore le Chief Financial Officer (CFO) c’est-à-dire le directeur financier (DAF). Désormais, il faut compter sur un autre CFO, le « Chief Freelance Officer », qui signifie « responsable free-lance ». Quelle est sa raison d’être ? Quelle est sa mission, quelles sont ses qualités ? Valoxy, cabinet d’expertise comptable dans les Hauts de France, vous explique le nouveau métier de « Chief Freelance Officer ».
Le « Chief Freelance Officer » (CFO) : un nouveau manager dans l’entreprise
La mission de ce responsable d’un nouveau genre consiste à gérer les relations entre l’entreprise et l’ensemble des prestataires extérieurs. Ce poste trouve de plus en plus sa place dans notre société qui, en proie à l’incertitude, pousse les entreprises à sous-traiter plutôt qu’à embaucher pour, in fine, obtenir un niveau de prestation (et de coût) malléable selon la conjoncture.
Parallèlement, les métiers exercés en free-lance sont de plus en plus nombreux. Le travail indépendant devient un véritable mode de vie. De la gestion administrative au secrétariat en passant par les ressources humaines, l’audit et même la gestion de projet, presque tous les services de l’entreprise sont susceptibles d’être externalisés auprès de free-lances ou de travailleurs indépendants. Et, lorsque le nombre de prestataires devient conséquent, l’intervention d’un « Chief Freelance Officer » se justifie pleinement.
Les missions du « Chief Freelance Officer »
Le « Chief Freelance Officer » est chargé de choisir les free-lances qui travailleront pour l’entreprise, puis d’entretenir la relation avec eux lorsque la prestation demandée est récurrente. Plus exactement, le « Chief Freelance Officer » réalise des missions telles que :
- le choix des free-lances selon les besoins et le budget de l’entreprise,
- suivi des prestations faites par les free-lances, tant sur le respect des délais que sur le niveau de qualité attendu,
- le suivi des paiements par l’entreprise,
- la mise en place d’une base de données de professionnels à contacter (ou à ne jamais recontacter en cas de mauvais relationnel),
- la gestion de la relation, notamment dans l’objectif de fidéliser les prestataires les plus satisfaisants.
Qualités et challenges du CFO
À mi-chemin entre le directeur des ressources humaines et le directeur des achats, le « Chief Freelance Officer » construit une véritable politique de choix, de gestion et de fidélisation des free-lances. Sur ce dernier point, il peut, par exemple, être amené à accélérer les paiements des prestataires les plus performants, mettre un espace de travail à leur disposition dans les locaux de l’entreprise, ou encore proposer des références pour booster leur notoriété.
En bref, le « Chief Freelance Officer » est un véritable manager d’équipe, sauf que celle-ci n’est composée que de collaborateurs extérieurs à l’entreprise. Des compétences en gestion de projet et en management des personnes sont particulièrement précieuses.
Bertrand Moine, directeur de Digital Village (un studio de production Web composé uniquement de free-lances), disait en avril dernier pour une interview donnée au magazine Challenge « Ces prochaines années, que les entreprises le veuillent ou non, elles feront face à cette explosion du travail indépendant et devront apprendre à gérer ces free-lances, en plus de leurs propres salariés. »
Bienvenue au Chef Freelance Officer dans le monde de l’entreprise !
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