Mettre un place un système de contrôle de gestion aide à piloter l’entreprise. Dans une conjoncture compliquée, une concurrence accrue, une réglementation complexe et une quantité exponentielle d’informations et de règles, le chef d’entreprise a besoin de connaître, de comprendre et de suivre au quotidien son activité et sa performance. Dans les PME, le chef d’entreprise fonctionne souvent à l’instinct, il connaît parfaitement tous les rouages de son organisation.
Toutefois la navigation à vue devient de plus en plus risquée, et aujourd’hui un dirigeant a besoin d’outils pour piloter.
Valoxy, cabinet d’expertise comptable dans les Hauts de France, vous montre que mettre un place un système de contrôle de gestion dans votre PME est aussi pertinent que tenir sa comptabilité.
1. Quelques exemples d’un pilotage bien utile
Voler autour du monde avec un avion solaire est envisageable avec des hommes compétents, un avion révolutionnaire, mais aussi avec une disponibilité permanente des outils de pilotage et de prévision.
Un navire à grande vitesse n’a d’intérêt que si son pilote dispose d’outils pour optimiser ses paramètres de navigation afin de profiter, le plus efficacement possible, de toutes les capacités de son navire.
Plus proche de notre vie quotidienne, notre GPS, nous guide, nous donne des informations de temps, de kilomètres, de trafic, nous propose des alternatives, des options…
Ces exemples nous montrent l’omniprésence et les nombreuses formes du contrôle de gestion dans nos vies. Qu’elle soit pour la gestion d’un progrès technologique, pour une compétition ou pour nos loisirs, l’aide au pilotage existe partout.
La PME a elle-même à ce besoin. Vivre sans cette aide reste une option possible ; mais ce sera sans doute au détriment de l’agilité et de la performance.
2. Utile pour tous
On l’aura compris, pour répondre à la rapidité de nos modes de vie, pour décider au bon moment, pour orienter différemment nos projets, pour prendre du recul, pour améliorer et perdurer dans l’action, les informations données à travers les outils de pilotage sont utiles à tous les niveaux.
Dans une PME, un dirigeant a bien entendu besoin de confirmer la réalisation de sa vision. Les cadres, commerciaux, administratifs, industriels, ont eux besoin de suivre l’efficacité de leurs actions.
Enfin les collaborateurs ont besoin de donner du sens à leurs activités, ils ont besoin de comprendre. C’est par ailleurs de plus en plus vrai depuis l’arrivée sur le marché du travail de la génération Y.
Le contrôleur de gestion initie, collecte, vérifie et diffuse de l’information utile aux projets impulsés.
3. Alimenté par tous
On trouvera à travers les indicateurs de gestion des taux de rentabilité, des taux de rendement, des indicateurs de qualité, des quantités vendues ou produites, un suivi de trésorerie, un suivi de budget, une évolution, une durée, un effectif …. Bref, les informations sont multiples, elles varient en fonction de la situation et du besoin. Elles proviennent de partout, en interne de la comptabilité (la cousine du contrôle de gestion), mais aussi des services de production, du contrôle qualité, des RH. De l’externe, à travers le bilan d’un concurrent, d’un cours de marché, d’une demande d’un client….
Mais attention, le contrôleur de gestion doit rester vigilant sur la pertinence de l’information et surtout sur le nombre d’indicateurs. La restitution doit être synthétique et lisible pour être appréciée. Il ne s’agit pas de donner de l’information pour de l’information, mais bien de produire utile pour chaque intervenant en fonction d’un projet.
4. Un service utile à tous
Le contrôle de gestion est un ensemble de méthodes et d’outils qui doivent permettre aux acteurs de s’assurer que les moyens utilisés sont efficaces et qu’ils génèrent les résultats attendus. Les indicateurs de suivi, adaptés à chaque situation, doivent aider dans la prise de décision. Ils évoluent en fonction des événements, des besoins et des résultats.
Le contrôle de gestion donne au pilote de la PME, mais aussi à tous les intervenants, des informations pour guider, alerter ou rassurer.
En conclusion
Le contrôle de gestion ne poursuit qu’un objectif : informer pour mettre en avant la performance, et se projeter. En définissant les objectifs, en les comparant aux performances réalisées, et en maîtrisant les outils de conduite, le contrôle de gestion adapte chaque jour les moyens de l’entreprise pour faire face aux événements auxquels elle doit faire face. Retrouvez nos articles qui traitent du contrôle de gestion sur le blog de Valoxy :
Bonjour,
C’est une bonne synthèse sur l’intérêt pour tous les salariés de s’associer au controle (donc controleur) de gestion. L’ambivalence ami/ennemi est très forte chez tout bon controleur de gestion. A travers un budget décliné en centres de coûts, indicateurs…, ou de procédures à respecter, le salarié et le chef de service lui sont redevables. A ce titre le CG représente la Direction (car c’est elle en 1er lieu qui s’engage à réaliser son budget auprès du groupe). Il y a dons un lien de « soumission » fonctionnelle. Mais par ailleurs, le CG, comme indiqué dans l’article, fournit des informations chiffrées utiles aux responsables, donc le lien clients/fournisseur est inversé.
Pour plus de détails sur le contrôle de gestion, mon blog : https://le-controle-de-gestion-pour-tous.blog4ever.com