Comment trouver un repreneur ?

La cession d’entreprise et la transmission font partie de la vie de l’entreprise. Trouver un repreneur n’est pas pour autant anodin. C’est même une étape très importante pour tout dirigeant ! La fin d’une aventure, de nouveaux challenges, un changement de vie, etc.

Chaque entreprise étant spécifique, le profil type du repreneur n’existe pas. C’est donc au travers de ses contacts, et de ses qualités relationnelles, que le chef d’entreprise “cédant” trouvera le repreneur idéal.

Valoxy, cabinet d’expertise comptable dans les Hauts de France, revient sur les différents aspects de cette recherche.

 

Trouver un repreneur

Les dirigeants d’entreprises qui cèdent leur société ont devant eux de nombreuses possibilités. Chacun peut en effet choisir de vendre à :

  • un membre de sa famille,
  • des salariés de son entreprise,
  • un repreneur individuel,
  • une autre entreprise,
  • un concurrent,

Certains points, comme le secteur géographique, le domaine d’activité, le type d’entreprise, le montant du chiffre d’affaires, le nombre d’employés, et, bien sûr, la fourchette de prix, etc. peuvent “définir” un acheteur plutôt qu’un autre.

Toutefois, le cédant devra s’interroger sur le profil du repreneur qu’il recherche.

Est-ce pour développer l’activité ?  Dans ce cas, des investissements pourraient être nécessaires, et une personne morale serait plus adéquate.

Est-ce que la spécificité de  l’activité de l’entreprise amènerait à choisir un profil spécifique ? Ou bien est-ce qu’un profil “généraliste” pourrait convenir ?

Le chef d’entreprise cédant doit donc garder l’esprit ouvert. Son premier réflexe pourrait être de trouver une personne qui lui ressemble. Il est préférable de ne pas rester braqué sur cette optique, qui pourrait fermer la porte à des profils qui pourraient s’avérer être d’excellents repreneurs, malgré leur “différence”.

 

Où trouver un repreneur ?

Quelques pistes :

  • Les partenaires de l’entreprise, tels que l’expert-comptable, le notaire, le banquier, ou l’avocat, sont en relation avec des repreneurs potentiels de leur région. Ils peuvent également apporter des conseils sur la transmission de l’entreprise.
  • Le conseil supérieur de l’Ordre des experts-comptables
  • La bourse nationale de la transmission d’entreprise, un service proposé par BPI France (ex OSEO), et qui regroupe également certaines fédérations professionnelles.
  • Les Chambres de Commerce et de l’Industrie ainsi que les Chambres des Métiers de l’artisanat sont aussi de très bonnes sources d’informations.
  • Les salons, colloques, et les nombreuses manifestations dont l’agenda est disponible sur le site de l’AFE (Agence France Entrepreneur)
  • Le bouche à oreille, certes très intéressant, présente cependant un inconvénient. En effet, les concurrents ne se présenteront pas en même temps. Il sera donc difficile de comparer leurs offres de reprises.
  • Le Conseil national des administrateurs judiciaires et mandataires judiciaires (CNAJMJ) se concentre sur la reprise d’entreprise en difficulté, notamment celles en liquidation judiciaire. Le prix est souvent attractif, mais ne doit pas cacher les contraintes et risques, qui sont beaucoup plus importants du fait de leur statut, et de leur situation de gestion.
  • Les sites internet spécialisés, comme
    • FUSACQ, dédié aux fusions, acquisitions et aux reprises d’entreprises. Le site comprend des annonces ainsi que des conseils pour la transmission d’entreprise.
    • “Pro-annonces”, spécialisé dans la vente de fonds de commerce et de cession de clientèle, travaille en partenariat avec l’AFE, l’Agence France Entrepreneur (voir plus haut).

Rappel

La loi relative à l’économie sociale et solidaire a instauré, pour les entreprises de moins de 250 salariés, un droit d’information préalable des salariés (le DIP). Créé pour envisager les cas de cession interne, l’information doit être transmise par le cédant aux salariés 2 mois avant la cession. Cela leur permet de formuler, le cas échéant, un souhait de rachat de l’entreprise. Toutefois, cette obligation ne concerne pas les transmissions familiales ni les entreprises en procédure de sauvegarde, en redressement judiciaire ou en liquidation.

Remarque :

Le fait qu’une annonce de cession d’entreprise reste longtemps sur les sites internet et dans les agences spécialisées peut vouloir dire que l’entreprise n’est pas si saine qu’elle le prétend. Pour éviter tout désagrément, il faut que le cédant prenne rapidement contact avec les repreneurs potentiels afin de ne pas “laisser traîner”, et conclure au mieux la transaction.

 

Conclusion :

Si vous cherchez à céder votre entreprise, de nombreux sites proposent des annonces et des conseils pour vous aider dans votre démarche. N’hésitez pas non plus à consulter un expert-comptable, qui connaît votre activité et saura vous aiguiller pour trouver la solution adaptée à votre cas. Il pourra aussi vous accompagner jusqu’à la cession de votre entreprise.

Pour en savoir plus sur la cession d’entreprise, retrouvez nos articles sur le blog de Valoxy :

Cession d’entreprise

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