Utiliser les objets connectés en entreprise

Les objets connectés font boum ! D’ici 2020, ils seront 30 milliards à travers le monde. Leur marché est estimé à 1 700 milliards de dollars (source IDC). Si ces chiffres touchent d’abord les objets connectés à usage domestique, les entreprises profitent également des innovations en la matière, qu’il s ‘agisse des grands groupes ou des TPE. Le marché croît à juste titre, car les opportunités sont réelles pour les professionnels. Ceux-ci refondent leur modèle économique autour de la connectivité des objets.

Pourquoi et comment ? Valoxy, cabinet d’expertise comptable dans les Hauts de France, fait le point sur les objets connectés en entreprise.   

Comprendre les opportunités offertes par les objets connectés

Les objets connectés à usage domestique sont légion : montres, ampoules, chauffages, cafetières, ustensiles en tout genre se dotent de capteurs high-tech connectés à notre Smartphone. Ils collectent un maximum de données à notre sujet pour en tirer des analyses fines et nous pousser à modifier notre comportement selon les résultats obtenus. Un chauffage connecté, par exemple, sera capable de suivre l’activité de la maison pour faire varier – automatiquement et en temps réel – les températures selon nos besoins. Il pourra aussi, via une application Smartphone sophistiquée, montrer la consommation quotidienne, alerter sur les heures les plus gourmandes en énergie et, finalement, nous amener à changer positivement nos habitudes.

Et pour l’entreprise ? Eh bien, les objets connectés ont tout bonnement la même finalité. Ils sont capables de suivre une activité en temps réel, d’en collecter et d’en analyser les données-clés pour en tirer des conséquences précises, permettant à l’entreprise de changer ses habitudes et d’améliorer son modèle. Dit de manière plus pragmatique, la pose de capteurs en entreprise permet la collecte et l’analyse de données-clés, dans le but d’améliorer les processus.

Pour résumer les opportunités offertes par les objets connectés, nous pourrions dire qu’elles s’articulent autour de deux axes :

  • améliorer les performances financières (baisse des coûts, augmentation du chiffre d’affaires ou de la marge)
  • améliorer les délais (gains de temps)

 Quelques exemples d’objets connectés populaires dans les TPE/PME

Les objets connectés pour le marketing

L’Internet des objets est une mine d’or pour les marques qui récupèrent les informations des consommateurs pour personnaliser toujours plus leur discours et leur offre. Dans une approche ciblée, une boutique pourrait proposer à ses visiteurs de télécharger une application reliée à des capteurs disposés dans les allées du magasin (vitrine connectée, rayons connectés). Le dispositif permet alors de récolter des informations, telles que le temps passé dans chaque rayon ou devant chaque produit, ceci pour mieux comprendre les goûts et les attentes de chacun, et proposer des offres personnalisées (via l’envoi de courriels, ou de textos, grâce aux coordonnées récupérées par le téléchargement).

Des capteurs pour gagner du temps de trajet

Un autre exemple d’Internet des objets à usage professionnel. Une entreprise de transport de marchandises a installé des capteurs dans ses véhicules. Ils servent à suivre les trajets en temps réel. Les informations récoltées sont ensuite analysées via une application, couplées à des données comme la météo, les heures, les jours de la semaine et les travaux de voirie en cours. Le résultat pourrait alors être, pour chaque livraison, la possibilité de gagner du temps grâce à une proposition personnalisée et en temps réel des trajets à emprunter.

Un cube connecté pour automatiser certaines actions

Le cube connecté « QuB » permet l’automatisation de tâches récurrentes que l’entreprise effectue normalement sur Internet. Appeler un taxi ? Prévenir le service de maintenance ? Commander des ramettes de papier ? C’est à l’entreprise de choisir et de paramétrer l’action qu’elle souhaite automatiser pour chaque face du cube. Il y a donc 6 tâches « automatisables », soit une par face.

Un simple tapotement sur la bonne face du cube lance l’action grâce à une connectivité vers une plateforme Cloud.

Le cube connecté QuB vise les petites et moyennes entreprises du tertiaire. C’est Axible Technologies, une start-up française installée à Toulouse qui le propose.

SigFox, WiFi, Bluetooth : quel réseau pour un objet connecté ?

Il existe plusieurs protocoles de communication entre les objets connectés et la plateforme d’analyse Web :

  • SigFox est un réseau français très connu de longue portée en basse fréquence.
  • Le WiFi est efficace pour la moyenne portée.
  • Enfin, NFC, Bluetooth ou Zigbee sont de courte portée.

Il s’agit de choisir un réseau compatible avec l’objet connecté, mais aussi avec son usage et sa portée. La question de l’interconnexion entre les objets se pose également lorsqu’ils n’utilisent pas le même protocole. Évidemment, le réseau ainsi que la plateforme de traitement des données doivent être sécurisés. Notez que certains fournisseurs d’accès Internet proposent une offre pour les professionnels. On l’appelle « iOT » (pour « Internet des objets »), c’est-à-dire des réseaux pour les objets connectés.

Vous l’avez compris, tout objet peut devenir connecté ! Il suffit de lui ajouter un capteur pour collecter des données, couplé à une plateforme Web dédiée au stockage et à l’analyse. Le tout est encore, pour l’entreprise, de savoir quels processus elle souhaite améliorer et quelles données y sont rattachées. Pour des réseaux d’analyses croisées de données et des systèmes informatiques interconnectés, nous vous recommandons de vous tourner vers des experts en architecture informatique.

Pour plus d’informations sur les objets connectés et l’Internet des objets, consultez nos articles sur le blog de Valoxy :

objets connectés

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