La location de véhicules entre particuliers peut aider ! Pour arrondir les fins de mois, s’adjoindre des revenus complémentaires ou tout simplement profiter d’un phénomène en plein essor, nombre de particuliers décident de tirer parti de leur véhicule en le mettant en location.
Cette mise en location se réalise via des plateformes en ligne. L’administration fiscale a précisé les modalités d’imposition des revenus tirés de cette location.
Valoxy, cabinet d’expertise comptable dans les Hauts de France vous informe dans cet article sur les obligations imposées aux particuliers qui entendent tirer profit de leur véhicule en le louant.
I. Quelle fiscalité pour la location de véhicule entre particuliers ?
A. L’impôt sur le revenu
En principe, la mise en location de biens mobiliers dans le but d’en tirer des revenus est une activité commerciale. A ce titre elle relève de la catégorie des BIC, sous réserve :
- de s’exercer à titre habituel
- d’être exercée pour son propre compte par le particulier.
L’activité sera alors commerciale. Si le particulier apporte sa participation personnelle, directe et continue à l’accomplissement des actes nécessaires à l’exercice de l’activité, celle-ci sera également professionnelle.
Dans le cas où le particulier ne trouverait, dans cette activité, qu’une source occasionnelle de profits, alors le revenu serait catégorisé en tant que BNC.
B. TVA
Les personnes effectuant, de manière indépendante, une activité économique, sont assujetties à la TVA. Et ce, peu importe leur statut juridique, leur situation au regard des autres impôts et la forme ou la nature de leur intervention.
Une activité économique est entendue comme une activité source de profits ayant une certaine régularité du fait de l’exploitation notamment d’un bien meuble. De sorte que les particuliers procédant à ce type de mise en location peuvent se trouver assujettis à la TVA.
Toutefois, la TVA ne sera due que si elle dépasse le montant de la franchise en base (soit 36 500€).
II. Quelles obligations ?
A. Pour les particuliers : déclarer ses revenus
Dans le cas où le montant des recettes tirées de l’activité serait inférieur au seuil de 36 500€ HT (microentreprise) : le montant des revenus est à porter sur la déclaration d’ensemble des revenus.
On applique un abattement forfaitaire de 50% (BIC) ou 34% (BNC). Le reliquat sera imposé au barème progressif de l’IR.
Si les recettes dépassent le seuil des micro-entreprises, alors il faut souscrire une déclaration de résultats. Le montant du résultat imposable se reporte sur la déclaration d’ensemble.
B. Pour les plateformes : devoir d’information
Depuis le 1er juillet 2016, les plateformes de mise en relation par voie électronique doivent informer leurs adhérents de leurs obligations sociales et fiscales à chaque transaction.
De plus, les plateformes doivent communiquer aux adhérents en janvier, un récapitulatif des transactions de l’année précédente.
Pour plus d’informations sur la fiscalité applicable aux compléments de revenus, location de véhicules, etc. Retrouvez nos articles sur le blog de Valoxy :