De même que les sportifs sont souvent accompagnés ou entraînés par un « coach », le chef d’entreprise (et de plus en plus souvent ses équipes), peut aussi bénéficier d’un accompagnement « spécifique », le coaching.
Dans cet article, Valoxy vous en dit plus sur cette forme d’accompagnement professionnel.
Autrefois réservée aux élites (d’abord aux hauts dirigeants, puis aux forts « potentiels »), le coaching s’est progressivement démocratisé, et le « middle management » peut en bénéficier aujourd’hui dans beaucoup d’entreprises, qui lui reconnaissent efficacité et résultats rapides.
Définition du coaching
« Le coaching se définit comme une relation suivie dans une période définie, qui permet au client d’obtenir des résultats concrets et mesurables dans sa vie professionnelle et personnelle. A travers le processus de coaching, le client approfondit ses connaissances et améliore ses performances ». (International Coach Federation – ICF France)
Le coaching est un donc accompagnement sur mesure, qui permet à la personne « coachée » de mieux comprendre et ainsi mieux répondre aux problématiques et défis qu’elle rencontre dans l’entreprise, et de se surpasser. Le coaching permet aussi de mieux cerner les qualités, mais aussi les besoins d’ouverture et de formation des personnes accompagnées.
Attention cependant de ne pas confondre le coaching et le conseil : de façon schématique, le coaching accompagne une personne, (un sportif de haut niveau, un dirigeant, un cadre, etc.), ou un groupe de personnes, qui reste acteur de son propre changement, en stimulant les bons questionnements. Le conseil (cabinet de consulting, etc.) intervient pour modifier une organisation (entreprise, association, institution, administration, service, etc.) en proposant des solutions.
Pourquoi faire appel à un coach ? (notamment quand on est chef d’entreprise)
Le coaching apporte un regard différent sur la personne coachée, sa situation et son environnement, et propose un prisme de lecture « nouveau » qui permet d’anticiper ou de surmonter des difficultés. Le coaching stimule les bons questionnements, bouscule la personne coachée et lui apporte le recul nécessaire pour qu’elle trouve en elle même les solutions à ses problèmes ou aux questions qu’elle se pose.
S’il s’agit du chef d’entreprise, celui ci est souvent seul pour tenter d’analyser objectivement une situation. Cependant le consultant n’est pas là pour « l’aider à mieux faire le travail », mais pour être un « miroir transformant », et lui apporter cet autre regard.
Fixer des objectifs
Avant de commencer de travailler avec un coach, il est primordial de se fixer des objectifs. Ainsi, ayant identifié lui-même les points sur lesquels intervenir, le coaché aura la volonté de mener à bien le processus d’accompagnement.
Les différentes formes de coaching
Coaching technique ou comportemental
Votre besoin peut être plus technique (manque d’organisation, gestion du temps problématique, lacunes dans certains domaines … ) ou comportemental (manque d’assurance, difficultés pour s’exprimer en public, problèmes relationnels, etc.)
Dans les deux cas, le coaching est une réponse possible. Qu’il s’agisse de vous, chef d’entreprise, ou de vos principaux collaborateurs, le coach (l’accompagnant) vous aidera à :
- vous élever, (« être un modèle », « donner l’exemple »)
- gagner en crédibilité, (en interne comme à l’extérieur de l’entreprise)
- faire ressortir vos qualités,
- mieux prendre en compte et assumer vos responsabilités,
- rétablir les bases élémentaires à votre réflexion
- bien définir vos objectifs (et choisir les bons protocoles pour y arriver).
- améliorer vos compétences et votre performance,
- vous armer pour faire face à vos problèmes
- trouver les outils et méthodes à adopter dans votre management.
- mieux communiquer, (pour mieux convaincre vos interlocuteurs)
- cerner vos manques,
- canaliser vos énergies,
- vous épanouir,
Coaching individuel, coaching d’équipe, ou coaching « collectif » ?
Le coaching peut être individuel, vis à vis du chef d’entreprise (d’un chef d’atelier, d’un responsable d’usine, etc.), pour l’accompagner dans son développement personnel, dans son organisation en lui donnant les clés d’une bonne gestion de son temps, l’aider dans ses tâches de management, etc.
Exemples d’objectifs
Aider à avoir un regard neuf,
Permettre à une entreprise de créer du sens,
Savoir faire face à une forte tension dans le travail
S’organiser devant la multiplicité de ses tâches
Le coaching d’équipe, qui considère le groupe en tant qu’équipe ayant un but commun, pour l’accompagner dans une performance « collective » : coacher le SAV d’une entreprise, l’équipe commerciale, dans l’amélioration de sa performance. C’est une sorte de mix entre conseil et formation.
Exemples d’objectifs
Réorganiser un service et préparer l’équipe à faire face au changement
Résoudre des conflits dans un service
Favoriser la cohésion entre membres d’un même service
Le coaching collectif, en combinant les deux modes précédents, concerne au contraire des groupes de personnes d’un même niveau dans l’entreprise ayant les mêmes objectifs communs, et des problématiques individuelles identiques. Des chefs d’équipe, des cadres d’un même niveau mais de services différents, des responsables d’usines,…
Exemples d’objectifs
Développer un esprit de corps « entre égaux ».
Permettre un recul sur le fonctionnement managérial
Favoriser les échange de bonnes pratiques
Stimuler l’appropriation d’outils et/ou de techniques opérationnelles
Quelles ont les qualités du coach que vous allez choisir ?
Le coach va vous accompagner au quotidien (vous ou vos collaborateurs), et il devra établir avec vous un rapport de confiance indispensable à la réussite de sa mission. Il n’est pas un psychologue, mais doit être psychologue. Il n’est pas un formateur, mais doit en avoir toutes les qualités. (Une dimension de formateur permet en effet d’enseigner au coaché certains concepts, ce qui s’avère parfois très utile). Et il n’est surtout pas un gourou.
Dans le cas du chef d’entreprise, souvent plus réticent que ses collaborateurs à se « mettre à nu » pour confier ses lacunes ou ses défauts (sur lesquels il faudra travailler), le coach doit trouver la bonne approche pour l’amener à parler de ses propres manques.
Le coach doit avoir une déontologie. Le problème le plus évident, commun au conseil, est celui de la confidentialité : le coaché livre souvent des informations très personnelles, sur lui même, son entreprise, ses collègues, ou sur son organisation, qui peuvent être ensuite utilisées contre lui, ou contre l’entreprise si elles ne sont pas gardées strictement confidentielles.
Pour en savoir plus sur l’accompagnement et le coaching, retrouvez nos articles sur le blog Valoxy :
Bonjour et merci pour l’article. Vous organisez des Webinar par hasard ?
Merci à vous 🙂
Louise
Bonjour,
Merci beaucoup pour votre commentaire.
Malheureusement non, nous n’organisons pas de Webinar sur le sujet 🙂
Excellente journée à vous !
Bien cordialement,
L’équipe Valoxy