« Keylogger » signifie en français « détecteur de touches ». Il s’agit d’un logiciel qui enregistre de façon indétectable la totalité des touches saisies sur le clavier, à l’insu de l’utilisateur. Même s’ils n’entrent pas dans la catégorie des virus, les keyloggers sont dangereux car leur premier objectif est l’espionnage.
Valoxy, cabinet d’expertise comptable dans les Hauts de France, résume ce qu’il faut savoir sur les « keyloggers » en entreprise.
- A quoi sert un « keylogger » ? Peut-on l’utiliser comme bon nous semble ?
- Quels sont les risques encourus par le dirigeant ?
A quoi sert un Keylogger ? Peut-on l’utiliser comme bon nous semble ?
Les keyloggers permettent de retenir des mots de passe, des URL, des e-mails consultés ou envoyés lorsque l’utilisateur travaille sur son ordinateur. Ainsi, quand ce type de logiciel est installé sur le lieu de travail, on le considère comme un dispositif d’espionnage.
La CNIL a rappelé récemment que l’usage d’un logiciel de type « keylogger » est formellement interdit dans le cadre du travail. Ce rappel fait suite à de nombreuses plaintes déposées par des salariés. Ils soupçonnaient leurs employeurs de les surveiller sur leur lieu de travail.
Exception : cet outil peut néanmoins être utilisé dans des circonstances exceptionnelles, telles que la protection de secrets de fabrication, à condition également que les personnes surveillées en soient informées.
Quels sont les risques encourus par l’employeur ?
La loi du 14 mai 2011 sur la sécurité intérieure prévoit 5 ans d’emprisonnement. En voulant utiliser les keyloggers, vous risquez donc gros, tant pénalement que financièrement. S’y ajoute une amende pouvant aller jusqu’à 300 000 €.